Notre-Dame de Thierenbach

Selon une tradition orale, un jeune homme de Soultz atteint d’une maladie incurable, se serait rendu à Thierenbach en 1125 pour prier la Vierge Marie en faveur de sa guérison. Il lui aurait promis de lui confier tous ses biens si elle lui obtenait le retrour à la santé. Le miracle se serait produit. Le miraculé aurait rejoint l’ordre de Cluny pour vouer sa vie à Dieu, puis aurait convaincu le Père Abbé de l’importance de construire sur les lieux du miracle, une église dans laquelle Marie pourrait répandre ses grâces.

1130, marque la fondation d’un prieuré par l’abbé de Cluny, Pierre le vénérable.

Au XIIème siècle, la viticulture accroît la réputation de la région de Guebwiller. Au XIIIème siècle, la ville de Guebwiller est fondée par l’abbaye de Murbach, elle devient la capitale de sa principauté. En 1249, c’est la ville de Soultz qui est fondée par l’évêque de Strasbourg.

En 1276, le prieuré de Thierenbach connaît un grand incendie avant d’être pillé en 1525.

En 1294, la ville de Guebwiller accueille des frères dominicains dans un couvent dit “ urbain ”. Le fait d’être en coeur de ville permet à cette congrégation d’appliquer ses préceptes édictés par saint Dominique : prêcher, étudier les textes, et vivre dans la pauvreté.

Au XVIème siècle, de belles maisons Renaissance se construisent, et se parent de tous les attributs des demeures bourgeoises, escaliers, oriels…

En 1640, pendant la guerre de 30 ans, la basilique de Thierenbach subira de nouveau une vague de destructions. En 1723, l’architecte autrichien Peter Thumb est mandaté pour reconstruire l’église de Thierenbach. C’est à lui que l’on doit le style baroque autrichien de l’actuelle basilique.

En 1936, le Sanctuaire de Thierenbach est érigé en basilique mineure par le Pape Pie XI.

L’image de la vierge

La tradition orale raconte qu’au VIIIème siècle un groupe d’enfants jouait en bordure du Rimbach, quand à la surface, voguant sur l’eau, une image de la Vierge attira leur attention. Elle fût sortie de l’eau pour être accrochée sur un arbre auprès duquel, un peu plus tard, passa un ermite. Il institua un petit oratoire afin de se recueillir face à l’image de la Vierge dit-on.